La Solitude

Tout à l’heure j’ai posté sur Twitter un truc pas trop malin.




Du coup j’ai réfléchi un peu sur ma solitude. Elle est en partie choisie en fait, par exemple j’ai mis fin à des relations avec des ex, des potes d’ex pour ne pas re-activer des histoires sentimentales. Je ne travaille plus depuis 2008, merci la pathologie mentale que j’ai : la bipolarité que les américains appellent à juste titre “bipolar disorder” , un désordre ce qui est le cas. Plus de travail , c’est plus de relations amicales avec des collègues de travail et les anciennes se sont estompées avec le temps. Et comme j’ai vécu 15 ans les minima sociaux , croyez moi des “amis” se sont vite enfuis.

Il faut noter que je n’ai pas d’inconfort face à la solitude. J’ai des hobbies solitaires : je glande sur Internet et les réseaux sociaux, j’écris un roman (et bientôt un deuxième) qui sera mis sur Amazon machin truc pour publier. Quand j’ai le courage je fais du vélo, je marche et je marche seul dirait la chanson de Goldman seul et anonyme… jm’en fous, jm’en fous de tout. Quand je fais du sport, c’est une activité de solitaire : courir seul et surtout pas avec d’autres. Et c’est comme ça depuis .. houla les années 90, c’est à dire le siècle dernier.

A cause de ma pathologie je passe beaucoup de temps à réfléchir sur moi-même, à analyser mes pensées, mes émotions, et à explorer mon propre monde intérieur. Cette introspection m’aide à mieux me comprendre et à trouver du sens dans ma vie. J’ai l’impression d’être autonome et de ne pas avoir besoin de l’approbation ou de la présence des autres pour me sentir bien. Je prend mes décisions seul , et gère des tas de choses sans chercher le soutien d’autrui , d’un autre.

J’ai peu de relations, mais je préfère la qualité à la quantité . Je préfère ça à un réseau de connaissance et de faux amis. J’avais un pote dont le téléphone ne cessait de sonner dans la journée et il me disait “c’est une amie” “c’est un ami” , ah bon ? il en avait surement 150. Ça ne me semble pas un gage de qualités relationnelles. Les rares amis que j’ai sont des gens que je considère de grande qualité , pas la peine de mettre des noms ici, ils se reconnaitrons. Ce n’est pas par ce qu’on parle sur Facebook ou autre réseau social avec X ,Y ou Z que ce sont des amis. Mais on peut parler sur ces réseaux sociaux à de vrais amis, c’est un outil.

Je ne sors plus du tout, je ne traine plus dans les bars, pas comme quand j’avais 35 ans et que je sortais en boite ou dans les bars, du mercredi soir au lundi. Mais ça c’était une grande époque, et je n’ai plus de contact avec les gens rencontrés à cette époque, certains de grande qualité. On ne m’invite plus qu’à de rares événements “sociaux” et dans certains cas j’y vais en hésitant et sur place à me demander ce que je fais ici. Je n’aime pas les environnements bruyants et surpeuplés, cela me rend anxieux ou alors je suis mal à l’aise. Le comble de ça était quand je faisait des soirées comme DJ, je mixais et je ne parlais à personne ou presque.

En fait j’apprécie passer du temps seul et je me sens à l’aise sans compagnie et si ça me tombait dessus de la compagnie il me faudrait du temps seul. J’ai tué une relation sentimentale à cause de ça, l’autre ne comprenait pas que j’avais besoin d’être seul par moment. Je trouve du réconfort et de la satisfaction en étant seul, que ce soit pour réfléchir, lire, travailler, ou simplement me détendre. De ce fait , je suis prudent en cas de nouvelle relation…

Finalement tout ça n’est ni positif ni négatif.

  1. Il y a les solitudes affectives et elles sont terribles. Il peut aussi y avoir des solitudes intellectuelles, quand on pense et quand on agit différemment dans un monde de normalisation excessive ou de simple beaufitude.

  1. No trackbacks yet.