Si je devais résumer 2025 , je dirait : chaotique mais parfois dans le bon sens, je vois de moins en moins de monde ce n’est pas grave: je fait avec, j’ai déjà écrit sur la solitude que je subissait, m’imposait et me satisfaisait (mais ça pas souvent et c’est souvent quand je suis dans des phases maniaques et que j’en veux à la terre entière). Cette saloperie de pathologie m’a encore secoué.
J’ai commence les tout premiers jours de l’année 2025 en cherchant à 4h du matin des barbituriques (en pleine phase mixte) sur Internet : du phénobarbital et en trouver mais ne pas les acheter car “trop cher” : un truc dans ma cervelle m’a fait réagir. Et je me suis dit qu’ils arriveraient 3 ou 4 jours après la commande et que ma situation allait changer : En effet 2 jours plus tard j’en rigolait et j’étais de très bonne humeur. Avec le recul, j’ai compris ce qui avait déclenché cette phase mixte : l’alcool du jour de l’an + un réveillon où je m’étais senti étranger aux gens qui m’entouraient. Le traitement de l’époque : Sulpiride était inefficace : il n’empochait pas les phases maniaques et surtout leur contre-coup chez moi, les phases mixtes où je suis en colère contre moi et où je veux me tuer, ou tout simplement je pense que ça serait mieux que je disparaisse. Des phases comme ça je peux en faire 10 ou 15 dans l’année : elles sont terribles avec un Flip-flop émotionnel , de la sur-activité et volonté, et ce sentiment de culpabilité pour tout le mal que j’ai fait aux gens qui m’aiment. Dans ces phases ma mémoire me joue des tours en me rappelant les événements en question survenues lors de phases maniaques où je développe de la mégalomanie qui me fait haïr le monde autour de moi (des nuls, des inutiles).
De janvier à Mars j’ai enchainé les phases maniaques et mixtes à tel point que je suis arrivé sur-agité au rendez vous du psy à Pitié-Salpètrière… que le psy n’a pas eu de mal à comprendre que le traitement ne marchait vraiment pas du tout, mais alors pas du tout. Il décide de me changer le traitement (5e molécule testée sur moi) et prescrit de l’Olanzapine 1 à raison de 7.5 mg par soir. Au bout du 2e jour , comme j’étais assommé avec des symptômes bizarres (perte de l’équilibre, sentiment de manquer d’énergie, 15h de sommeil par jour, bouche pâteuse, bradycardie et chute de tension) … je décide d’envoyer un texto au psy, on se contacte et il décide de me passer à 2.5 mg pour voir ce que ça me fait.
Finalement ce traitement a 2.5 mg semble fonctionner et érode les symptômes moins graves et réduit la durée des phases. C’est plutôt agréable2 : euthymie avec quelques symptômes maniaques pas désagréables et peu intenses : agitation, hypersensibilité qui me fait passer par des émotions intenses et de la distrabilité. Et ce sans les autres symptômes “violents” sans irritabilité, insomnie et toute la ribambelle de symptômes.
Les rares personnes qui me parlent encore me trouvent de bonne humeur. Et ce jusqu’en Novembre. Et même quand un chien de connard toxico m’a mordu dans le bois de Vincennes au début du mois d’aout : ça n’a pas joué sur mon humeur (même si je suis pas encore cicatrisé) .
C’est là que ma cervelle embuée décide de redevenir alcoolique3. J’achète du bon vin, du bordeaux de qualité et hop une bouteille en 48 heures. Conséquence immédiate : j’enchaîne les phases mixtes avec envie de me tuer , recherche de barbituriques etc..

Ça finit par m’énerver : je réalise que j’ai oublié un détail important : l’alcool et les maladies psychiatriques c’est NON ! C’est simple et sans appel , sinon ça nous détraque le psychisme. Je décide en décembre d’arrêter l’alcool après 3 phases mixtes éprouvantes .. manque de bol : le réveillon de Noel avec alcool va en provoquer une 4e où j’ai eu si peur de moi-même que j’ai envisagé d’aller aux urgences psy à Pitie-Salpetrière et remplir un de mes sacs de voyages de tout ce qu’il faut et imprimer la liste des trucs à ne pas oublier.
Là ça va mieux, je retrouve ma bonne humeur et je suis modérément agité : je ressent le besoin de sortir de chez moi jusqu’à 4 fois dans la journée et travailler sur mes projets.
Tout ça ne m’a pas empêcher de travailler sur deux applications IOS dont une qui m’a obligé de me transformer en SAS4 pour les gérer ainsi qu’un projet d’objet connecté. Mais ça on reparlera en 2026.
- traitement qui a dose + importante est aussi destiné aux schizophrènes. ↩︎
- même les symptômes mixtes sont réduits et les “phases” réduites à une demi-journée ! c’est fou l’efficacité de ce traitement. ↩︎
- En oubliant ce que ça m’avait fait il y’a quelques années… ↩︎
- une demande d’Apple qui accéléré les choses. ↩︎