Tout a l’heure j’ai posté sur BlueSky , une image de lecteur de disquettes 5 p 1/4 de 360 Ko par face. Et du coup (sic) ça a réveillé dans ma mémoire les images des différents ordinateurs que j’ai eu quand j’étais étudiant ou que je commençais à travailler.
J’ai commence l”informatique personnelle avec un ZX Spectrum , machine qui avait 48 Ko de RAM et un écran couleur limité, on chargeait des programmes sur des cassettes audio avec une technologie comme les modems , de la modulation FSK , faisait des bruits de Krrrrii ouuuchhhaaaaa Krrrrriiiiii ouiiiii Kouiiii …
Voici une photo de ce ZX Spectrum , à noter que le mien était en PAL et que j’avais du bidouiller pour avoir une image sur la TV des parents puis une TV noir et blanc que j’avais acheté comme moniteur. Je ne faisait que du basic la dessus, on copiait des programmes qu’on lisait dans un journal de listings informatiques appelé Hebdogiciel.
Après cet engin , je me suis acheté un truc plus sérieux : un Atari 800 XL avec son lecteur de disquettes 5p 1/4 de 360 K par face, qu’on retournait pour avoir encore 360 K par face.
Là c’était plus sérieux, la machine embarquait un 6502 dont j’ai appris l’assembleur. Ca me permettait de lire les disquettes et de faire sauter les protections qui existaient sur les jeux, et hop on le copiait. C’est à cette époque que j’ai commencé à faire des échanges de disquettes par la poste avec des correspondants qui postaient des annonces dans des magazines spécialisés. Je ne me souviens plus de l’assembleur 6502 si ce n’est que c’était un processeur avec peu de commandes et donc facile à apprendre. L’assembleur c’est le langage de base du processeur : du code machine. Quand vous faites du python sur votre Linux, quelque part ça se termine en langage machine. Programmer en langage machine c’était hardcore à l’époque. Et je jouais beaucoup sur cette machine.
Jusque là on était dans les machines 8 bits avec des processeurs lents qui ne pouvaient avoir plus de 48 ou 64K de ram. C’est alors que sont apparues les machines 16 bits. Et j’en ai acheté un : Un Atari Mega ST 2 avec son boitier disque dur. L’engin avait 2 Mega-octets de ram, oui 2 mégas. Alors que désormais on compte en gigaoctets de ram.
Ça fonctionnait avec un processeur Motorola MC 68000 ..dont j’ai aussi appris l’assembleur bien plus compliqué que sur le 6502 pour .. pouvoir dégommer les protections des jeux. Et j’ai rapidement acheté le boitier disque dur “Megafile 30” et constaté qu’on pouvait changer le disque dur à l’intérieur pour en mettre un plus gros. Tout ça pour stocker des jeux. C’était l’époque des disques dur MFM et RLL ..la dessus on ne mettait que 30 Méga-octets ou 60. Oui, des mégaoctets, soit 1024 fois moins qu’un Giga, ou un million de fois moins qu’un Téraoctets qu’on trouve dans des disques durs désormais qui vont à des vitesses bien plus importantes.
J’ai commencé à travailler dans l’informatique en 1987 grâce à cette machine. Une société parisienne cherchait des étudiants qui travaillaient la dessus pour remplir un service minitel de téléchargement. Ce fut plus tard mon premier job salarié.
Je m’étais aussi offert pour jouer , un Amiga 2000 , une superbe machine qui avait une qualité audio époustouflante pour l’époque. Et de très beaux graphismes pour l’époque. Bien sûr, sur les Atari ST on pouvait relier des appareils midi et rapidement des outils “MIDI” apparurent comme des séquenceurs comme le logiciel Cubase.
Ces deux machines avaient des interfaces graphiques avec des fenêtres et l’emploi d’une souris. Ce qui fait que je n’ai pas été surpris quand on m’a demandé de travailler sur Mac.
Je n’ai jamais su ce que ces machines étaient devenues. Elles étaient dans le grenier chez mes parents et je ne m’en suis jamais occupé.